bonjour à toutes et à tous

bah si tu le prend comme ça...

A Maitre Yoda dites-vous que je ressemble,
Parce que de quelques mots j'ai heurté l'ordonnance ?
Mais Molière en cela m'a confié sa Licence
Pour que puissent couler les vers qu'ici j'assemble
...
Et puis d'abord je suis moins frippé que yoda
Même si j'avoue parfois lui piquer son blabla !

sniff

une fois de plus j'aurais dû me taire
tout ceci par désir de vous plaire
mais peut être êtes vous vert
à défaut de fripé
bien que cela me ferait flipper
...
je préfère être chuwbaca
plutôt que maître Yoda
plus chevelu, plus poilu et plus grand
bien qu'en étant vert vous pourriez être le géant
même si de mon dialecte on ne comprend rien
j'écarterai mes cheveux en disant "parce que je le vaux bien"

Nulle offense, ma chère, vos paroles n'ont porté
Vos larmes pour ces verts ne devraient point couler
Et si c'est pour me plaire, l'attention m'a touché
Car de parler en vers, l'effort a pu couter.

Sachez bien, cependant, que je ne suis, hélas
Ni très vert ni très grand, à peine de douze pieds,
Mais que mon cœur sensible ne reste pas de glace
Lorsque l'on me répond avec un tel panache...

point du tout très cher
il me suffit de vous contempler
pour que du nez,
vous me tiriez ces vers
exprimant ma passion
sur un fond de céline dion
ne craignez point mes larmes
qui, j'espère, accroissent mon charme :
yeux rouges et brillants
nez gonflé et narines dilatées
souffle court et reniflant
peau des joues à vif et brûlée
par ce liquide lacrymal fortement salé
ventre noué, gorge serrée
cœur saignant me susurrant à l'oreille
une douce mélodie enrobée de miel
... Idetroy...
...
je sais que ma poésie peut paraître décalée
ce n'est qu'un assemblage d'un esprit détraqué

Vos vers semblent en effet assez peu ordonnés,
De variable longueur, au rythme saccadé
Mais nul doute qu'ils expriment mieux que je ne saurais
Les élans de votre âme, votre cœur emporté.

Mes vers à moi son plus carrés
Sans une irrégularité
Masquant de leur constance
Mon manque d'assurance

Il est vrai que je parle, souvent comme Alexandre
Longues de douze pieds mes phrases se répandent
Car le vers est aisé et ce rythme facile
Donne à un plat discours une apparence habile...

mes vers sont en effet assez bordéliques
et je n'ai point votre don rhétorique
ne rougissez pas de votre manque d'assurance
qui ne transparait point sous vos sources d'influence
les miennes sont plutôt Gainsbourg et Vian
même si je ne saurais effleurer leur talent
cependant je vais m'efforcer
à faire des vers réguliers

Que nenni, inutile de brider votre verve
Laissez donc le talent pousser, monter en herbe.
Si nos mondes diffèrent, qu'ils papotent gaiement,
A l'humour de Molière répondra Boris Vian.

Alexandre et Gainsbourg, bras dessus bras dessous,
S'en iront fredonner des airs un peu fou fou
Où danseront nos vers à la mise imparfaite.
Qu'importe l'apparence, si l'esprit est en fête !

du sujet, je le crains nous nous sommes égarés,
maintenant, tous les deux, nous sommes isolés
c'est le cœur déchiré que je vous abandonne
je pars avant que ma muse ne me sermonne,
mes devoirs ménagers et le travail m'appelle
j'y cours! avant qu'elle ne me mette un coup de pelle...
ce fut merveilleux d'échanger à vos côtés
tout bonheur prend fin, il faut savoir s'arrêter.

Navrée de vous interrompre
De manière aussi prompte

Mais malgré cette heure avancée
Et la fatigue accumulée
Je devais vous avouer
Que tous deux en vous lisant
Ô mon coeur bouillonant
Et mes yeux tous ruisselants

Cyrano qui me fait rêver
Et que d'Amour je lui ait voué
Celui-ci vous a inspiré
Je vous ait adoré

Merci douce Séphora de cet ode à nos émois
j'avoue que Cyrano est un modèle pour moi.
De ses vers je ne suis encore à la hauteur
Quand bien même mon nez aurait pareille ampleur

Quelque chose me dit qu'on va encore dériver grave sur ce sujet

Ne pouvant être votre égal
A mon grand désespoir
Cependant je me régale
De me délecter d'un tel savoir

Ce n'est pas un concours, ne vous morfondez pas
De penser qu'à niveau vous ne vous trouvez pas
Moi-même en ce sujet je trouve ma rime pauvre
de mon alexandrin la fadeur je déplore...

En tout cas c'est vachement rigolo