MA vie avec les serial killers
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vonmufflin
Antoine
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A la recherche de la criminologie : une enquête
Hello,
Nouvel achat aujourd'hui, "A la recherche de a criminologie : une enuête" de Alain Bauer aux éditions du CNRS.
Petit résumé : " Pourquoi le champ scientifique français se trouve-t-il dépourvu d’une authentique criminologie ? D’évidence, la criminologie ne se construira ni dans le repli, ni dans le déni. Un projet pluridisciplinaire, ouvert, fécond, doit s’appuyer sur des matières fortes, appartenant aussi bien aux sciences « humaines » qu’aux sciences « dures ». Une grande convergence est nécessaire à l’heure des nouvelles menaces.
Petite présentation de la criminologie et l’état actuel de son emploi en France… plaidoyer pour renforcer cette science au moment où le crime, lui aussi, se mondialise et devient de plus en plus dangereux. "
Avis : Je viens de l'acheter, il ne fait que 50 pages (d'où le prix 4€), comme je pars demain en vol, je vous donne mon avis après demain
Nouvel achat aujourd'hui, "A la recherche de a criminologie : une enuête" de Alain Bauer aux éditions du CNRS.
Petit résumé : " Pourquoi le champ scientifique français se trouve-t-il dépourvu d’une authentique criminologie ? D’évidence, la criminologie ne se construira ni dans le repli, ni dans le déni. Un projet pluridisciplinaire, ouvert, fécond, doit s’appuyer sur des matières fortes, appartenant aussi bien aux sciences « humaines » qu’aux sciences « dures ». Une grande convergence est nécessaire à l’heure des nouvelles menaces.
Petite présentation de la criminologie et l’état actuel de son emploi en France… plaidoyer pour renforcer cette science au moment où le crime, lui aussi, se mondialise et devient de plus en plus dangereux. "
Antoine- Nombre de messages : 21
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Le livre noir des serial killer
Hello,
J'ai acheté il y a deux semaines " Le livre noir des serial killer" de Stéphane Bourgoin.
Résumé extrait d'un avis ciao :
Avis : Un bouquin prenant, intéressant et approfondi.
J'ai acheté il y a deux semaines " Le livre noir des serial killer" de Stéphane Bourgoin.
Résumé extrait d'un avis ciao :
L'auteur nous propose la biographie de 8 tueurs en séries, ainsi que de larges extraits de ses entretiens avec certains d'entre eux . Je vais vous résumer en quelques lignes le parcours de ces tueurs, et j'illustrerai par de courts extraits qui devraient vous permettre de juger si vous vous sentez prêts à lire la totalité.
· Peter Kürten, le Vampire de Düsseldorf : Peter Kürten nous livre avec une incroyable précision temporelle et géographique le récit de ses nombreux crimes. Né le 26 mai 1883, il aura en tout 10 frères et sœurs et devra supporter les accès de colère d'un père alcoolique et condamné pour inceste. A l'âge de 15 ans, il vole de l'argent dans l'usine où travaille son père et s'enfuit. Il ne reviendra jamais chez lui, commençant une vie de vagabondage et de larcins en tous genres avec un goût immodéré pour la pyromanie. Après plusieurs séjours en prison, il va mettre en œuvre ses fantasmes sexuels invariablement liés à la mort d'une victime. Doté d'une grande intelligence, il impressionne par ses facultés d'auto-analyse et son absence totale de remord. Il sera finalement arrêté et exécuté.
« Le simple fait de poignarder quelqu'un était suffisant pour satisfaire mon désir sexuel. Par exemple, lorsque je m'en suis pris à Anna Goldhausen, j'ai éprouvé une excitation sexuelle rien qu'en tournant le coin de la rue pour l'apercevoir qui se dirigeait vers moi. J'avais une érection en la poignardant, mais pas d'orgasme, voilà pourquoi j'ai continué à la frapper. […]
« Est-ce que j'ai des remords d'avoir agi ainsi ? Je dois vous avouer franchement que l'évocation de tous ces détails n'est pas du tout désagréable. J'y prends même du plaisir. Bien sûr, j'éprouve de la pitié pour les victimes, mais ces souvenirs excitent mon imagination et je parviens même à obtenir une gratification sexuelle. […] Mais je veux aussi souligner que j'étais capable de maîtriser mes pulsions. Voilà où se situe ma culpabilité : je n'ai pas été capable de le faire lors de mes assassinats. »
· Albert DeSalvo, l'Etrangleur de Boston : battu par un père alcoolique et violent, Albert DeSalvo est très vite initié au vol et au sexe à Chelsea, dans ce quartier très pauvre de Boston. En grandissant, cette envie irrépressible de sexe va se décupler. Constamment en proie à ses désirs, il finira par mettre au point une méthode infaillible pour pénétrer dans les maisons occupées par des femmes seules, avec leur consentement. Il reste atypique par le choix de ses victimes, tantôt des jeunes femmes tantôt des femmes âgées, et par le fait qu'il commence par des meurtres pour enchaîner par des viols, à la différences de la majorité des autres serial killers chez lesquels on constate plutôt une progression dans l'échelle des crimes. Albert DeSalvo ne sera pourtant jamais condamné pour ses meurtres mais seulement pour ses multiples viols…
« Cela m'arrive brusquement, sans crier gare. Je me lève le matin et je sais que je suis possédé. Je dis à ma femme que je vais travailler, mais ce n'est pas vrai. Je ne cherche pas quelqu'un de spécifique - juste une femme, l'image de la Femme. Simplement une femme pour assouvir mes besoins sexuels. […]
« J'ai frappé à la porte de l'appartement 3F. Une femme vêtue d'une robe de flanelle bleue m'a ouvert. Comme la plupart des autres, elle avait peur au départ, mais je n'ai pas la langue dans ma poche et j'agis comme si cela m'était complètement égal qu'elle me fasse entrer ou non. Je parle très vite et, quelquefois, elles ne comprennent pas très bien ce que je dis. Je l'ai fait à ces centaines de femmes. Presque toutes m'ont fait entrer chez elles. […]
« Elle me précède pour me montrer la salle de bains et les travaux à effectuer. Lorsque je constate qu'elle me tourne le dos, je la frappe à la tête avec le tuyau de plomb. Elle tombe. Je la rattrape par le cou et nous tombons tous les deux par terre. Je suis couvert de son sang. Je me lève pour lui retirer sa robe. Avec sa ceinture bleue je lui entoure la gorge à deux reprises-en serrant très fort-puis, je fais un grand nœud que je laisse tel quel.
« Je crois qu'elle est encore vivante quand je la baise.
« Je regarde autour de moi, et je suis très en colère, tout en ne sachant pas pourquoi. »
· Arthur Shawcross, le Monstre de Rochester : Arthur John Shawcross est né prématuré le 6 juin 1945. Si les premières années de sa vie semblent se passer tranquillement, les choses se gâtent à partir de la naissance de son frère et de ses deux sœurs. Des premiers « symptômes » inquiétant surprennent les proches membres de sa famille : Arthur ne pleure et ne rit jamais, les traits de son visage sont toujours impassibles. Il va bientôt s'intéresser principalement au vol, au sexe, et à la pyromanie. Il torture à l'occasion quelques animaux. Il va effectuer ses premiers crimes en 1972. Ses victimes seront d'abord des enfants. Il sera condamné, fera de la prison, mais il sera assez incroyablement relâché, mettant en exergue les lacunes du systèmes judiciaire. Il s'installe ensuite à Rochester et va tuer impunément pendant des années de nombreuses prostituées. Il est finalement repéré par un hélicoptère alors qu'il revient sur les lieux d'un de ses crimes.
« Charles Siragusa [procureur] : « En me fondant sur plus de vingt années d'expérience en tant que procureur, la raison pour laquelle Arthur Shawcross tuait me semble très simple, mais la communauté ne peut pas l'accepter de gaieté de cœur, car elle fait appel aux pires pulsions de notre nature humaine. Arthur Shawcross n'était pas légalement fou. Je ne pense pas non plus qu'il était normal. Ce qui le motivait ? Il adorait tuer. Arthur Shawcross se nourrissait de la violence. Il s'est placé à onze reprises dans une situation qui, fatalement, devait aboutir au meurtre. Shawcross savait parfaitement où il allait. »
· Jeffrey Dahmer, le Cannibale de Milwaukee : Jeffrey Dahmer est né le 21 mai 1960 à Milwaukee. Jaloux de son jeune frère né 6 ans après lui, Dahmer grandit au milieu des querelles incessantes entre ses parents. Solitaire, timide, ballotté au gré des différents déménagements de ses parents, il ne parvient pas à se faire d'ami. Il se passionne pour tout ce qui est macabre et morbide. Il fait plusieurs expériences sur des animaux et sait déjà comment les disséquer et dissoudre leur chair. A douze ans, il devient alcoolique. Sa personnalité lui causera des soucis dans sa relation avec les jeunes filles. Ses parents finiront par se séparer et par l'abandonner dans la maison familiale. Il venait tout juste de commettre son premier meurtre…Son père essaiera à plusieurs reprises de l'aider en l'inscrivant à l'université puis en le poussant à s'engager pour l'armée, mais il abandonnera ses études et sera renvoyé de l'armée. A partir de 1987, les choses vont s'accélérer et il va tuer de nombreux homosexuels. La technique est toujours la même : il les emmène chez lui, les drogue, puis les étrangle. S'en suivent mutilation, nécrophilie et cannibalisme. Il garde et photographie des « trophées », restes de ses victimes. Le 22 juillet 1991, une de ses victimes s'échappe par miracle de l'appartement où Dahmer s'apprête à le tuer et à lui « dévorer le cœur ».
Jeffrey Dahmer sera arrêté et passera des aveux complets. En août 1994, il sera assassiné en prison.
« J'ai vécu un véritable cauchemar. Un cauchemar qui s'est éternisé, même avant que je me fasse prendre. Ma tête était pleine de démons, de pensées macabres et d'idées plus morbides les unes que les autres. C'était horrible.[…]
« Après le premier meurtre, j'ai cru que je pourrais reprendre une vie normale. Enfouir tout ça dans mon passé et dans ma tête. Mais un tel événement ne peut pas s'oublier aussi facilement. C'est comme une tumeur. Elle ne guérit pas et elle finit par infecter tout le reste ».
· Ottis Toole et Henry Lucas, la Main de la Mort : Henry Lee Lucas est le dernier-né d'une famille de neuf enfants. Il voit le jour le 23 août 1936 dans le comté rural de Montgomery. Son père, amputé des deux jambes suite à un accident de train, est un alcoolique invétéré. Sa mère, également alcoolique, se prostitue et frappe Henry régulièrement. Il devient borgne à 7 ans suite à deux accidents successifs. Il reçoit ses premières condamnation dès l'âge de 16 ans. Vols, excès de vitesse et évasions vont se succéder. L'engrenage fatal, jusqu'au matricide : vouant une haine sans borne à sa mère pour tout ce qu'elle lui a fait subir, il finit par la tuer et est condamné à vingt ans de prison, le 25 mai 1960. Après plusieurs tentatives de suicide, il sort de prison le 3 juin 1970. Il va dès lors tuer sans compter. Au gré de ses pérégrinations, il va rencontrer Ottis Elwood Toole. Devant une antenne de l'Armée du Salut. Ce dernier est né à Jacksonville en Floride le 5 mars 1947, huitième enfant d'une lignée de neuf. Son père est alcoolique. Excessivement timide, Toole est régulièrement déguisé en fillette par sa sœur aînée Drusilla, qui l'initie au sexe. Par ailleurs, sa grand-mère sataniste « l'embauche » dès l'âge de cinq ans pour déterrer des cadavres dans les cimetières. A huit ans, il absorbe déjà beaucoup d'alcool et se drogue régulièrement. Il devient pyromane. Plus tard, il va écumer les lieux de rencontres homosexuels et commencer à tuer au gré de ses vagabondages.
Lucas et Toole, devenu amants et ayant déjà tué à de nombreuses reprises seuls, vont allier leurs « compétences » pour devenir de véritables machines à tuer. Ils affirment par ailleurs avoir été manipulés par une secte satanique, « The Hand Of Death », qui les initie au cannibalisme. Lucas et Toole seront tous deux arrêtés et condamnés à mort, ces peines ayant ensuite été transmuées en perpétuité.
L'auteur, au sujet de son entretien en prison avec Toole : « Les informations contenues dans le portrait d'Ottis Toole sont rigoureusement exactes et reposent sur des rapports de police ou d'assistantes sociales en ce qui concerne son incroyable enfance. L'entretien contient des passages abominables qu'Ottis Toole raconte d'une voix neutre, dénuée de toute émotion, comme s'il parlait de choses tout à fait anodines, même quand ces faits atroces concernent son enfance et les sévices qu'on lui a infligés. Seule exception : lorsqu'il parle de son adoration du feu, le visage de Toole s'anime et son excitation est visible. »
· Ed Kemper, l'Ogre de Santa Cruz : Edmund Emil Kemper III est né à Burbank, en Californie, le 18 décembre 1948. Ses deux parents, d'une stature impressionnante, ne s'entendent pas. Edmund subit des brimades et doit vivre dans une cave. Ses parents se séparent et Edmund doit rester avec sa mère qui boit et le maltraite, loin de son père qu'il idolâtre.. Il se renferme et accumule une masse énorme de frustration. Il développe des fantasmes morbides. Il s'attaque rapidement à des animaux, en les poignardant et en leur coupant la tête. Il veut s'enfuir rejoindre son père, mais au final il est envoyé chez ses grands-parents. Ils seront ses premières victimes, alors qu'il a à peine seize ans. Il est condamné et interné dans un hôpital psychiatrique. C'est là qu'il va parfaire ses connaissances en psychologie et en crimes sexuels en gagnant la confiance du psychologue et en devenant son « assistant ». Quelques années plus tard, il va mettre à profit ses talents de manipulateur en assassinant de nombreuses auto-stoppeuses. Il finira par tuer sa mère, et par se rendre, fait assez rare dans l'histoire des serial killer.
« Vous vous demandez peut-être ce que l'on ressent à faire l'amour à un cadavre ? Ou quelle impression on éprouve assis sur un divan à regarder deux têtes coupées posées à vos côtés ? La première fois, ça vous rend malade. Pour vous faire partager mon état d'esprit de l'époque, que croyez-vous que je pense lorsque je croise une jolie fille dans la rue ? Une partie de moi se dit : « Whouah, quelle chouette nana. J'aimerais bien lui parler et sortir avec elle. » Mon autre moitié pense : « Je me demande à quoi ressemblerait sa tête coupée enfoncée sur un pieu. » »
· Gary Ridgway, le Tueur de la Green River : Gary Ridgway est né le 18 février 1949 à Salt Lake City, 2ème enfant d'une famille de 3 garçon. Il reçoit une éducation particulièrement sévère de la part de sa mère qui domine et commande le foyer. Gary éprouve pour elle des sentiments contradictoires faits de désir et d'humiliation. Adolescent, il devient pyromane, vole et étrangle un chat. Il a des fantasme morbides et finit par poignarder un enfant de six ans qui survit à ses blessures. Juste pour « savoir ce que ça faisait de tuer ». Gary se marie et reste un employé modèle pendant trente ans. Il développe petit à petit une véritable obsession pour les prostituées. Il ne les considère pas comme des être humains. Officiellement, il en tue 48, avec méthode et sans jamais éprouver le moindre remord. Mais il en tue probablement beaucoup plus, pendant deux décennies (on parle de 71 !). Il est condamné à perpétuité.
« Elle me regarde en me suppliant de ne pas la tuer. Et je ne voulais pas me rappeler de cet instant, je ne voulais pas voir son visage. C'est une chose que je préfère oublier, voilà pourquoi je les tue toujours par-derrière, pour ne pas croiser
Avis : Un bouquin prenant, intéressant et approfondi.
Antoine- Nombre de messages : 21
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Date d'inscription : 16/11/2010
MA vie avec les serial killers
Hello,
Autre achat, "Ma vie avec les serial killer" d'Hélène Morrison.
Petit résumé ::
'Je suis ce que l'on appelle aujourd'hui une 'profileuse'. Depuis trente ans,j'étudie les mécanismes intimes les plus pervers des meurtriers en série. Je sillonne le pays pour découvrir qui ils sont, où ils se cachent et pourquoi ils tuent. C'est un long pèlerinage solitaire.J'ai parfois le sentiment d'en savoir trop, mais le plus souvent je crains de ne jamais en savoir assez.' La presse américaine a baptisé Helen Morrison 'la véritable Clarice Starling'. A la demande du FBI ou d'avocats, elle a passé des centaines d'heures à discuter en tête-à-tête avec près de quatre-vingts serial killers, dont certains autrement plus dangereux qu'un personnage de fiction tel que le docteur Hannibal Lecter. Elle dévoile ici les secrets de ses expertises en évoquant une vingtaine de grands tueurs en série. Elle rapporte ainsi ses conversations avec Ed Gein, qui inspira 'Psychose' à Hitchcock, et Robert Berdella, dont les méthodes de torture furent plus atroces encore que celles imaginées dans '
Avis: Je l'ai acheté aujourd'hui. Je pars en vol pour 7 jours, donc j'aurai le temps. A mon retour je vous tiens au courant
Autre achat, "Ma vie avec les serial killer" d'Hélène Morrison.
Petit résumé ::
'Je suis ce que l'on appelle aujourd'hui une 'profileuse'. Depuis trente ans,j'étudie les mécanismes intimes les plus pervers des meurtriers en série. Je sillonne le pays pour découvrir qui ils sont, où ils se cachent et pourquoi ils tuent. C'est un long pèlerinage solitaire.J'ai parfois le sentiment d'en savoir trop, mais le plus souvent je crains de ne jamais en savoir assez.' La presse américaine a baptisé Helen Morrison 'la véritable Clarice Starling'. A la demande du FBI ou d'avocats, elle a passé des centaines d'heures à discuter en tête-à-tête avec près de quatre-vingts serial killers, dont certains autrement plus dangereux qu'un personnage de fiction tel que le docteur Hannibal Lecter. Elle dévoile ici les secrets de ses expertises en évoquant une vingtaine de grands tueurs en série. Elle rapporte ainsi ses conversations avec Ed Gein, qui inspira 'Psychose' à Hitchcock, et Robert Berdella, dont les méthodes de torture furent plus atroces encore que celles imaginées dans '
Avis: Je l'ai acheté aujourd'hui. Je pars en vol pour 7 jours, donc j'aurai le temps. A mon retour je vous tiens au courant
Antoine- Nombre de messages : 21
Age : 37
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Date d'inscription : 16/11/2010
Re: MA vie avec les serial killers
j'ai entendu parlé d'elle, on l'a surnommé "la vrai clarisse starling" en rapport avec le silence des agneaux mais en me renseignant un peu plus sur elle j'ai découvert certaines de ses opinions qui me dérangent, comme lorsqu'elle dit que les tueurs ont un gène qui fait qu'ils sont deja des tueurs dans le ventre de leur mère. Il n'y a rien de plus faux et je trouve que c'est une honte de sortir ce genre de chose quand on est un professionnel. Donc a partir de ce constat je me refuse de lire ses livres.
vonmufflin- Nombre de messages : 2491
Age : 42
Localisation : PACA
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: MA vie avec les serial killers
Justement je ne la connaissais pas du tout. Effectivement je suis aussi contre la théorie du "gène du tueur". Mais bon je lirai quand même le bouquin pour faire une opinion un peu plus complète.
Antoine- Nombre de messages : 21
Age : 37
Localisation : Dans les aéroports
Date d'inscription : 16/11/2010
Re: MA vie avec les serial killers
tout a fais et tu as raison c'est bien de se faire une idée meme sur les théories les plus farfelues c'est bien de connaitre son ennemi
vonmufflin- Nombre de messages : 2491
Age : 42
Localisation : PACA
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: MA vie avec les serial killers
s'il te plait Antoine merci de ne pas créer un nouveau topic par livre ca serait gentil merci
Re: MA vie avec les serial killers
Ok désolé. Je prends mes marques
Antoine- Nombre de messages : 21
Age : 37
Localisation : Dans les aéroports
Date d'inscription : 16/11/2010
Re: MA vie avec les serial killers
Hello,
Je viens de finir serial killers de S. Bourgoin .
Je suis mitigée.
Le travail de recherche est toujours très impressionnant. Mais je trouve qu'il y a peu de reflexion autour du passage à l'acte et le sens qu'il prend ou non pour l'auteur (de cet acte). Du coup, j'ai eu l'impression de lire un "catalogue" des horreurs réalisées par des criminels sans qu'une limite ne soit posée.
Parallèlement, les entretiens avec les professionnels sont très interessants (toujours son phénoménal travail de recherche), mais c'est dommage que cela ne soit pas plus extrapolé/réfléchi pour montrer de quelle manière cela pourrait être mieux exploité au quotidien.
Bref, à ce niveau, c'est un super boulot de recherche, mais qui mériterait un second ouvrage pour réflechir et peut-être dégager de nouvelles idées à partir de cet ouvrage.
A coté de cela, il n'est pas tendre avec M. Montet (mais peut-être que depuis cela s'est arrangé).
Je trouve dommage qu'il cantonne la dimension criminologique qu'à l'aide que cela peut apporter dans les enquêtes et la toute puissance qu'il donne à l'aspect psychologique (en oubliant la dimension sociale, pénale et éducative, entre autre).
Qui aime bien chatie bien... Donc acte.
Je viens de finir serial killers de S. Bourgoin .
Je suis mitigée.
Le travail de recherche est toujours très impressionnant. Mais je trouve qu'il y a peu de reflexion autour du passage à l'acte et le sens qu'il prend ou non pour l'auteur (de cet acte). Du coup, j'ai eu l'impression de lire un "catalogue" des horreurs réalisées par des criminels sans qu'une limite ne soit posée.
Parallèlement, les entretiens avec les professionnels sont très interessants (toujours son phénoménal travail de recherche), mais c'est dommage que cela ne soit pas plus extrapolé/réfléchi pour montrer de quelle manière cela pourrait être mieux exploité au quotidien.
Bref, à ce niveau, c'est un super boulot de recherche, mais qui mériterait un second ouvrage pour réflechir et peut-être dégager de nouvelles idées à partir de cet ouvrage.
A coté de cela, il n'est pas tendre avec M. Montet (mais peut-être que depuis cela s'est arrangé).
Je trouve dommage qu'il cantonne la dimension criminologique qu'à l'aide que cela peut apporter dans les enquêtes et la toute puissance qu'il donne à l'aspect psychologique (en oubliant la dimension sociale, pénale et éducative, entre autre).
Qui aime bien chatie bien... Donc acte.
Aniute- Nombre de messages : 195
Age : 49
Localisation : Les Avirons
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: MA vie avec les serial killers
tu sais c'est pas nouveau qu'il s'en prenne a montet et je trouve que c'est culotté car Montet a des diplômes et il sait de quoi il parle alors que ce monsieur n'a rien pour prouver son savoir. Comme toi j'ai lu certains de ses livres et je trouve que ca se rapproche plus de romans avec les listes des horreurs des tueurs en séries, pour moi c'est un biographe mais rien de plus il ne donne aucun avis de professionnel. Quand je le vois a la télé et qu'il est présenté comme un criminologue ca m'énerve. En bref je ne le porte pas dans mon coeur même s'il fait un travail de recherche important.
vonmufflin- Nombre de messages : 2491
Age : 42
Localisation : PACA
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: MA vie avec les serial killers
De toutes les façons il y aura toujours des détracteurs concernant MR MONTET donc faut pas faire attention et surtout faut pas commenter non plus car plus tu commentes plus tu rentres dans leur jeux de destructeur donc l'ignorance est le plus grand des mépris et quand ils en auront marre de parler dans le vide, ils se tairont
Re: MA vie avec les serial killers
la sagesse même, tu as tout à fait raison à partir de maintenant je vais ignorer tous ces gens merci marmotte
vonmufflin- Nombre de messages : 2491
Age : 42
Localisation : PACA
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: MA vie avec les serial killers
oui, c'est ça, une importante compile biographique, c'est exactement ce que j'ai ressenti. Mais j'avais pas le mot. Merci
Pour ce qui est de la polémique, je suis d'accord avec marmotte. Après, chacun est libre d'avoir ses opinions, sauf que je trouve dommage de les exposer dans un livre dont le sujet est à des années lumières de "qui est vraiment criminologue". Et là c'est un vaste débat...
Enfin, c'est effectivement cavalier de la part des médias de considérer qu'un journaliste/écrivain qui se spécialise peut prétendre à un titre (dans ce cas, y'a bcp de journalistes/écrivains qui peuvent prétendre au titre de docteur en médecine, en sociologie, en pêche et chasse...)
Quand on voit la place du criminologue au canada, sniff, je veux m'expatrier !!!
Sur ce sujet, y'a un très bon livre: profession: criminologue, analyse clinique et relation d'aide en milieu carcéral de philippe bensimon, édition guérin.
Un peu longuet dans la présentation du système carcéral canadien (et des peines, et des lois...), mais très pragmatique dans son approche, avec une réelle réflexion sur la prise en charge des personnes et le sens (canadien) de ce métier en milieu fermé.
Très intéressant et recommandable pour les personnes qui sont intéressées à faire de la criminologie après l'arrestation de l'auteur de fait delictuel/criminel.
Pour ce qui est de la polémique, je suis d'accord avec marmotte. Après, chacun est libre d'avoir ses opinions, sauf que je trouve dommage de les exposer dans un livre dont le sujet est à des années lumières de "qui est vraiment criminologue". Et là c'est un vaste débat...
Enfin, c'est effectivement cavalier de la part des médias de considérer qu'un journaliste/écrivain qui se spécialise peut prétendre à un titre (dans ce cas, y'a bcp de journalistes/écrivains qui peuvent prétendre au titre de docteur en médecine, en sociologie, en pêche et chasse...)
Quand on voit la place du criminologue au canada, sniff, je veux m'expatrier !!!
Sur ce sujet, y'a un très bon livre: profession: criminologue, analyse clinique et relation d'aide en milieu carcéral de philippe bensimon, édition guérin.
Un peu longuet dans la présentation du système carcéral canadien (et des peines, et des lois...), mais très pragmatique dans son approche, avec une réelle réflexion sur la prise en charge des personnes et le sens (canadien) de ce métier en milieu fermé.
Très intéressant et recommandable pour les personnes qui sont intéressées à faire de la criminologie après l'arrestation de l'auteur de fait delictuel/criminel.
Aniute- Nombre de messages : 195
Age : 49
Localisation : Les Avirons
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: MA vie avec les serial killers
Hello tout le monde,
J'ai commencé "ma vie avec les serial killer". Qu'est ce que vous pensez de la phrase " celui qui travail avec des tueurs en série apprend vite qu'ils sont incappables d'émotions humaines."
Effectivement elle a déjà commencé à exprimer sa théorie sur l ADN du tueur. Et j accroche pas trop.
(envoyé avec iPhone)
J'ai commencé "ma vie avec les serial killer". Qu'est ce que vous pensez de la phrase " celui qui travail avec des tueurs en série apprend vite qu'ils sont incappables d'émotions humaines."
Effectivement elle a déjà commencé à exprimer sa théorie sur l ADN du tueur. Et j accroche pas trop.
(envoyé avec iPhone)
Antoine- Nombre de messages : 21
Age : 37
Localisation : Dans les aéroports
Date d'inscription : 16/11/2010
Re: MA vie avec les serial killers
et ben elle commence vite, autant d'année d'expérience pour sortir ce genre de truc bref jamais je ne pourrais lire son livre et puis j'en ai beaucoup d'autres bien plus intéressants à lire
vonmufflin- Nombre de messages : 2491
Age : 42
Localisation : PACA
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: MA vie avec les serial killers
je vais pas être originale, mais pareil que vonmuflin...
C'est le genre de phrase sur lesquelles on peut passablement extrapoler ou bien les ramener à ce qu'elles sont, creuses.
Aniute- Nombre de messages : 195
Age : 49
Localisation : Les Avirons
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: MA vie avec les serial killers
Dîtes donc j'avais raté ce topic moi ... :oups:
Alors Alain Bauer je n'achèterai jamais un de ses bouquins, donner du fric à ce ******* de mes **** c'est hors de question !! Je vous laisse aller voir sur wikipédia ...
Il y a des choses qu'elle ne maîtrise pas encore on dirait, peut-être devrait-elle faire un cursus à l'Ihe ... Apprendre est toujours bénéfique et dans son cas ce ne serait pas du luxe !
Juste le terme "undoing" suffit à la contredire
Alors Alain Bauer je n'achèterai jamais un de ses bouquins, donner du fric à ce ******* de mes **** c'est hors de question !! Je vous laisse aller voir sur wikipédia ...
Elle se drogue cette nana ou quoi ?Antoine a écrit:" celui qui travail avec des tueurs en série apprend vite qu'ils sont incappables d'émotions humaines."
Il y a des choses qu'elle ne maîtrise pas encore on dirait, peut-être devrait-elle faire un cursus à l'Ihe ... Apprendre est toujours bénéfique et dans son cas ce ne serait pas du luxe !
Juste le terme "undoing" suffit à la contredire
Re: MA vie avec les serial killers
nous sommes bien d'accord elle ne vaut rien
vonmufflin- Nombre de messages : 2491
Age : 42
Localisation : PACA
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: MA vie avec les serial killers
C'est d'ailleurs bien parce qu'ils sont capables de sentiments humains qu'ils finissent par passer à l'acte ... C'est un sentiment qui les y conduit ... La frustration (pour exemple) est un sentiment ...
Re: MA vie avec les serial killers
exactement on a pas besoins de chercher bien loin pour se rendre compte qu'elle divague la pauvre et j'ai regardé sur wiki le mec qui te défrise en effet encore un dont je suis pas pret de lire les livres
vonmufflin- Nombre de messages : 2491
Age : 42
Localisation : PACA
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: MA vie avec les serial killers
Il est d'ailleurs l'un des "amis" de Xavier Raufer (cf Wiki), professeur à Paris II si ma mémoire est bonne ... Ils ont collaboré ensemble il y a quelques années pour un journal (torchon serait plus juste) qui ne mérite qu'une seule place : la poubelle !!!
Quand on pense que ce type enseigne la crimino ... Y'a pas comme un problème dans l'énoncé sans déconner ? C'est un comble !
Quand on pense que ce type enseigne la crimino ... Y'a pas comme un problème dans l'énoncé sans déconner ? C'est un comble !
Re: MA vie avec les serial killers
Pardon, erreur de ma part, je viens d'aller vérifier, c'est pour des travaux "intellectuels" qu'ils ont bossé ensemble. Comme quoi, le savoir ne fait pas l'Homme ! Je vais me taire, mais le Ciel sait que je n'en pense pas moins ...
Re: MA vie avec les serial killers
j'aime bien comment tu as écrit intellectuels avec les guillemets ca veut tout dire
vonmufflin- Nombre de messages : 2491
Age : 42
Localisation : PACA
Date d'inscription : 23/04/2010
LE LIVRE NOIR DES SERIAL KILLER
Antoine a écrit:Hello,
J'ai acheté il y a deux semaines " Le livre noir des serial killer" de Stéphane Bourgoin.
Avis : Un bouquin prenant, intéressant et approfondi.
Je l'ai lu moi aussi. Tu ne trouves pas que plus on avance dans les affaires, moins elles sont détaillées ?
Autant la première est très bien décrite, avec pléthore de détails, tant scientifiques que psychologiques ou criminologiques, autant sur les dernières, on a le sentiment que l'auteur passe rapidement. J'ai été déçue par cette façon de faire. Peut-être qu'il était moins documenté pour lces derniers cas, mais toujours est-il que ça passe pour du travail "à l'arrache" et c'est dommage.
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