Affaire Véronique Courjault ( bébés congelés)

Même si ça lui sauve la vie, je trouve ça un peu gloque de mettre un bébé dans un tiroir...
Mais c'est fini ça, non ? c'était une méthode qui existait lors de la Renaissance ? j'ai cru entendre parler d'un truc comme ça où on mettait des bébés dans des tiroirs mais c'était des bonnes-soeurs qui les récupéraient...

Non moi je trouve ça chouette ! . En Plus les femmes peuvent laisser leurs coordonnées ou revenir chercher leur enfant quant la situation le permet. C'est pas forcement un abandon. Ça peut éviter des situations malheureuses. Pus il y a des femmes qui ne peuvent pas être en ceinte alors vive la solidarité

oui oui !!
je ne disais pas que c'était une mauvaise chose, mais c'est juste l'image de mettre un petit corps dans un tiroir...
même s'il est évident qu'il vaut mieux ça qu'un infanticide ou de faire de l'enfant un malheureux de plus

je trouve ca plutot glauque aussi !
je vois la bonne intention derrière mais c'est aussi une sorte "d'encouragemen" à l'abandon de son enfant, ca peut donner bonne conscience pour un acte qui n'est pas forcément top ! meme si je suis d'accord que dans certains cas c'est préférable pour l'enfant !

Véronique Courjault a été libérée vendredi dernier !!! (oui perso je suis contente )

Marie a écrit:

...

PTDR Marmotte !!!
Y'en a pas une pour rattraper l'autre comme on dit !!

Marie, ça voulait dire quoi ton smiley ?

Je ne veux pas relancer le débat, mais je manifestais mon étonnement et ma non-compréhension face à ton post

ps: chouette, un concours de smiley

Marie a écrit:Je ne veux pas relancer le débat, mais je manifestais mon étonnement et ma non-compréhension face à ton post

Sans relancer le débat, qu'est-ce que tu ne comprends pas ? Que je sois contente pour elle qu'elle soit sortie de cet enfer pénitencière ?

Pourquoi "enfer pénitentiaire" ?

4% de la population incarcérée sont des femmes, donc on ne rencontre pas les mêmes problématiques que pour les hommes.
Il y a la sanction qui est la privation de liberté. Et c'est beaucoup.
Pourtant, c'est sans doute là qu'elle a pu bénéficier, peut-être pour la première fois, d'une prise en charge médicale.
A savoir que c'est des praticiens hospitaliers qui interviennent.
Elle avait à sa portée le médecin, le psychologue, le psychiatre, les ateliers thérapeuthiques (selon l'établissement où elle était incarcérée) et éventuellement des groupes de paroles...
Je doute que d'elle-même elle aurait entrepris une démarche de soins (qui doit être sans doute obligatoire dans le cadre de sa libération conditionnelle).
Et dans les cas lourds, il y peu y avoir une hospitalisation.

Sans compter les autres intervenants extérieurs (activités, exemple yoga, arts plastiques, école...) et personnel pénitentiaire (exemple pour préparer sa libération conditionnelle...)
C'est pas le club med, mais il y a des efforts qui sont réalisés...surtout que 30% de la population carcérale souffrent de troubles mentaux...

Pour boucler la boucle ...
Jean-Louis Courjault a publié son livre "Je ne pouvais pas l'abandonner. Le choix de comprendre", depuis le 30 septembre, aux Editions Michel Lafon. Il est à 17,95 euros.
Bon bah je vous laisse, j'ai un livre à aller acheter